3096 jours - Natascha Kampusch
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3096 jours - Natascha Kampusch
Résumé: Natascha Kampusch a vécu le pire: le 2 mars 1998, à l'âge de dix ans, elle est enlevée sur le chemin de l'école.
Pendant 3096 jours, huit ans et demi, son bourreau, Wolfgang Priklopil, la garde prisonnière dans une cave d'environ cinq mètres carrés, près de Vienne.
En août 2006, elle parvient à s'enfuir par ses propres moyens. Priklopil se suicide le jour même.
Dans ce récit bouleversant, Natascha Kampusch révèle les circonstances de son enlèvement, le quotidien de sa captivité, sa terrible relation avec son ravisseur et la façon dont elle a réussi à survivre à cet enfer.
Le témoignage unique d'une traversée de l'inimaginable par une jeune femme qui ne s'est jamais laissé briser.
Dernière édition par Lady Swan le Dim 24 Fév - 18:14, édité 1 fois
Lady Swan- Carrie Bradshaw
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Age : 28
Localisation : Québec, Canada
Re: 3096 jours - Natascha Kampusch
Voici mon avis. Un livre bouleversant
3096 jours a été écrit par une jeune femme qui a sans doute vécu l'une des pires épreuves qu'un être humaine puisse endurer. Ce témoignage raconte l'histoire d'une petite Autrichienne de dix ans qui, en chemin pour l'école, en 1998, a été enlevée par un homme. Il l'a séquestrée chez lui, dans un cachot pendant huit ans et demi. Après quoi, elle a réussi à s'enfuir. Elle avait 18 ans. Quatre années plus tard soit en 2010 Natascha décide qu'il est enfin temps de tirer un trait sur son passé. En écrivant ce roman, ce fut pour elle la libération tant attendue.
Ce récit frappe durement notre imaginaire. Il est presque inconcevable d'imaginer une situation pareille! Pourtant c'est bien arrivé. Malheureusement. Cependant, Natascha en sortira indéniablement plus forte et plus humaine. Malgré les douleurs psychologiques et parfois physiques que son ravisseur lui a infligées, son esprit d'enfant s'est lié au sien car il était la seule et unique personne à qui elle pouvait parler et avec qui elle était en contact. Elle est arrivée à lui pardonner. Natascha le répète plusieurs fois. Aucun être humain n'est né mauvais et derrière cet acte horrible, cet homme ne voulait qu'une seule chose : un peu d'amour. Elle n'a jamais oublié ce détail. Elle savait pertinemment que derrière ce ravisseur se cachait un être humain.
Ce livre a tué quelque chose en moi : ma vision naïve du monde. Même si j'étais consciente de tout ce qui pouvait se passer dans le monde ,on dirait qu'une partie de moi refusait d'y croire. Natascha nous offre en même temps que son histoire, une leçon de vie, un modèle de force et d'humanité insoupçonné.
Je n'ai pu qu'avoir les larmes aux yeux - ou j'ai vraiment pleuré en lisant ces lignes. Il n'y avait de la place que pour l'émotion et c'est avec un nœud dans la gorge que j'ai refermé ce livre. Il vous faut absolument le lire!
Petites citations -
"Cette société a besoin de criminels comme Wolfgang Priklopil, pour donner un visage au Mal qui l'habite et le tenir à distance. Elle a besoin de ces images de caves transformées en cachots, pour ne pas avoir à regarder dans toutes ces maisons où la violence montre sa face lisse et bourgeoise. Elle a besoin de victimes de cas spectaculaires comme le mien pour se décharger de la responsabilité des crimes quotidiens commis sur des victimes anonymes que l'on n'aide pas - même si elles réclament de l'aide. "
"Ma seule marge de manœuvre était de lui pardonner ses gestes. Cet acte de pardon me rendit le pouvoir sur ce que je vivais et me permit de m'en accommoder. SI j n 'avais pas instinctivement adopté cette attitude j'aurais peut-être sombré dans la colère ou la haine. Par le pardon je repoussais ses actes loin de moi. IL ne pouvait plus me rabaisser ou me briser, puisque je les lui avais déjà pardonnés"
3096 jours a été écrit par une jeune femme qui a sans doute vécu l'une des pires épreuves qu'un être humaine puisse endurer. Ce témoignage raconte l'histoire d'une petite Autrichienne de dix ans qui, en chemin pour l'école, en 1998, a été enlevée par un homme. Il l'a séquestrée chez lui, dans un cachot pendant huit ans et demi. Après quoi, elle a réussi à s'enfuir. Elle avait 18 ans. Quatre années plus tard soit en 2010 Natascha décide qu'il est enfin temps de tirer un trait sur son passé. En écrivant ce roman, ce fut pour elle la libération tant attendue.
Ce récit frappe durement notre imaginaire. Il est presque inconcevable d'imaginer une situation pareille! Pourtant c'est bien arrivé. Malheureusement. Cependant, Natascha en sortira indéniablement plus forte et plus humaine. Malgré les douleurs psychologiques et parfois physiques que son ravisseur lui a infligées, son esprit d'enfant s'est lié au sien car il était la seule et unique personne à qui elle pouvait parler et avec qui elle était en contact. Elle est arrivée à lui pardonner. Natascha le répète plusieurs fois. Aucun être humain n'est né mauvais et derrière cet acte horrible, cet homme ne voulait qu'une seule chose : un peu d'amour. Elle n'a jamais oublié ce détail. Elle savait pertinemment que derrière ce ravisseur se cachait un être humain.
Ce livre a tué quelque chose en moi : ma vision naïve du monde. Même si j'étais consciente de tout ce qui pouvait se passer dans le monde ,on dirait qu'une partie de moi refusait d'y croire. Natascha nous offre en même temps que son histoire, une leçon de vie, un modèle de force et d'humanité insoupçonné.
Je n'ai pu qu'avoir les larmes aux yeux - ou j'ai vraiment pleuré en lisant ces lignes. Il n'y avait de la place que pour l'émotion et c'est avec un nœud dans la gorge que j'ai refermé ce livre. Il vous faut absolument le lire!
Petites citations -
"Cette société a besoin de criminels comme Wolfgang Priklopil, pour donner un visage au Mal qui l'habite et le tenir à distance. Elle a besoin de ces images de caves transformées en cachots, pour ne pas avoir à regarder dans toutes ces maisons où la violence montre sa face lisse et bourgeoise. Elle a besoin de victimes de cas spectaculaires comme le mien pour se décharger de la responsabilité des crimes quotidiens commis sur des victimes anonymes que l'on n'aide pas - même si elles réclament de l'aide. "
"Ma seule marge de manœuvre était de lui pardonner ses gestes. Cet acte de pardon me rendit le pouvoir sur ce que je vivais et me permit de m'en accommoder. SI j n 'avais pas instinctivement adopté cette attitude j'aurais peut-être sombré dans la colère ou la haine. Par le pardon je repoussais ses actes loin de moi. IL ne pouvait plus me rabaisser ou me briser, puisque je les lui avais déjà pardonnés"
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